ALEPH2O

Scientifiquement approuvé par les experts du CNES et technologiquement démontré par de très nombreux travaux avec de multiples institutions françaises, européennes et étrangères, l’application de la technologie aux traitements de l’air est aujourd’hui en phase de déploiement.

En revanche, l’application aux traitements des eaux reste largement en déshérence.

Les micropolluants émergents et les risques sanitaires qu’engendre la contamination des eaux de boisson par ces substances est un sujet de plus en plus récurrent dans les médias.

De fait, suite aux premiers signaux d’alerte notables relevés par les scientifiques (Apopka 1994) et à la mise en évidence de la présence ubiquitaire de ces polluants dans l’ensemble des masses d’eau de la planète, la problématique posée par ceux-ci a pris, récemment, un tour des plus inquiétant. D’une part consécutivement à la prise de conscience de notre fragilité face au changement climatique (La carte des territoires exposés au risque de sécheresse d’ici la fin de l’été 2022 | gouvernement.fr) et, d’autre part, du fait de la multiplication exponentielle des interruptions temporaires ou permanentes d’exploitations de nombreuses ressources suite à la découverte de nouveaux contaminants. (L’eau du robinet des Hauts-de-France est l’une des plus chargées en pesticides (francetvinfo.fr))

Force est donc de constater que les technologies actuelles de traitement ne sont pas suffisantes pour circonscrire la menace sanitaire et que la tendance à la réduction des ressources disponibles ne va pas aller en s’améliorant.

Ce triste constat témoigne, si besoin était, que la problématique sanitaire est devenue, au fil du temps, une problématique technique, économique et, désormais, sociétale voir civilisationnelle.

Dans le cadre de ses missions, le Fonds de Dotation s’est engagé à réunir un consortium d’opérateurs publics pour combler le déficit de connaissance sur l’efficacité du réacteur ALEPH dans le traitement des eaux et la dépollution chimique et bactérienne de celles-ci.

L’objectif de ce projet est donc de produire un prototype de réacteur capable de traiter l’eau et déterminer dans quelles limites ce réacteur apporte une solution notamment vis-à-vis des questions des micropolluants (résidus de médicaments, pesticides, nitrates, ..) et des micro-organismes dans le process de potabilisation et de distribution des eaux.

S’agissant d’une technologie innovante de rupture, les questions relatives aux étapes ultérieures (réglementaire, agrémentation, …) ne seront pas traitées dans le cadre de ce projet.

Néanmoins, ces questions ne seront pas écartées et pourront faire l’objet d’une réflexion commune dans le cadre du projet afin de déterminer, au regard des résultats, la meilleure stratégie à mettre en œuvre pour, au regard de l’urgence, passer ces étapes le plus rapidement possible au bénéfice de la société dans son ensemble.

ALEPHealth

Tout comme la terre et l’eau, l’air est, par essence, un élément fondamental indispensable à la vie de la grande majorité des êtres de cette planète.

Malheureusement pour nombre d’entre nous, suite à un accident, une maladie ou à une déficience, respirer est un combat de chaque instant.

Respirer est une chose que nous considérons généralement comme allant de soi, mais pour des centaines de millions de personnes dans le monde (plus de 550 millions d’adultes) qui vivent avec ces maladies, ce n’est pas le cas. Malgré leur forte prévalence et leurs effets catastrophiques sur notre santé et nos économies, les maladies respiratoires chroniques reçoivent bien moins d’attention que d’autres maladies chroniques courantes.

Selon le réseau de lutte contre les maladies non transmissibles les maladies respiratoires chroniques constituent l’une des principales causes de décès et d’incapacité dans le monde. Les enfants sont également touchés, l’asthme étant la maladie chronique la plus courante dans cette tranche de population. Elle touche environ 14% des enfants, et ce chiffre est en augmentation. Les mêmes études qui ont permis de dresser l’état des lieux évoqué ci-dessus, font apparaitre que la prévalence des maladies respiratoires chroniques a augmenté de 40% au cours des trente dernières années. 

Intrinsèquement lié à la pollution atmosphérique, les difficultés respiratoires engendrées par ces maladies constituent donc un enjeu considérable pour l’humanité.

Au-delà des questions d’épuration, l’action du réacteur photolytique ALEPH sur les propriétés rhéologiques de l’air doit permettre d’apporter un mieux-être à ces patients en facilitant leur respiration.

Le Fonds de Dotation a pris pour objectif de caractériser et documenter cette propriété sous l’angle de l’effet biologique au travers de la mise en place d’une étude dédiée.

En recherchant l’appui de partenaires institutionnels et de professionnels du milieu médicale pour constituer une équipe de travail dédié, le Fonds de Dotation espère pouvoir produire des données certifiées qui serviront de garantie aux partenaires qui souhaiteront intégrer et déployer la technologie au bénéfice des patients.