En 2023, le Prix Nobel de physique a récompensé des travaux précurseurs sur les impulsions lumineuses ultra-brèves au point de permettre d’observer le mouvement des électrons dans la matière. L’exploitation de telles impulsions laser annonce des révolutions technologiques à venir dans le domaine de l’analyse médicale, de l’électronique ultra rapide, de l’informatique etc.
Un changement de paradigme en matière de lutte climatique et environnementale
La première de ces révolutions à atteindre le stade industriel et commercial s’appelle Aleph. Le procédé breveté, Amplification of Light Energy by Pulses with Harmonics, maîtrise les impulsions lumineuses ultra courtes dans le but de dépolluer des flux gazeux et liquides. Sa frugalité et son efficacité énergétique sans précédent représentent un changement de paradigme en matière de lutte climatique et environnementale qu’Aleph rend possible partout et pour tous.
Aleph est un procédé physique qui amène un flux gazeux à rayonner de la lumière dans une large gamme de fréquences : des ondes radio aux UV. Cette lumière générée sous forme d’impulsions ultra brèves présente une énergie suffisante pour provoquer, dans le gaz amené à un état chaotique, la rupture de structures considérées comme polluantes (particules biologiques, poussières, molécules gazeuses irritantes ou toxiques, …). Cette destruction appelée photolyse est parfaitement connue de la science sous l’action notamment de lasers pulsés ou du rayonnement cosmique. Ce qui est nouveau c’est que l’énergie lumineuse dégagée par le procédé est beaucoup plus importante que l’énergie électrique consommée pour l’enclencher.
Un procédé combinant optique quantique et astrophysique
Copié de la physique complexe de la couronne solaire ce procédé recourt aux mêmes phénomènes d’accélération de particules sur des vagues de plasma, de reconnexion magnétique, de turbulences, d’ondes magnéto-acoustiques…Il combine de manière inédite la magnéto plasma dynamique et les plus récentes découvertes de l’optique quantique. Aleph est la démonstration du principe d’Einstein qui énonce que si un corps perd une énergie L sous forme de rayonnement, sa masse diminue de L/C2.
Inspiré notamment des principes du FEL (laser à électrons libre) ALEPH combine les récentes découvertes de l’optique quantique à celles de l’astrophysique dans une forme de « cosmo-mimétisme » qui permet de passer les machines de plusieurs centaines de mètres de longueur à quelques dizaines de centimètres.
Nouveau paradigme dans un monde aux ressources finies que l’activité humaine transforme inéluctablement en déchets et en polluants, avec ALEPH, l’exploitation des propriétés de la lumière s’inscrit en rupture des modes de développement historique des sociétés humaines.
Ces modes de développement, intimement lié à la consommation toujours croissante d’énergie provenant de la combustion de matières carbonées fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon, …) qui relâche dans l’atmosphère des gaz à effet de serre et augmente le risque climatique, trouvent leurs limites dans l’épuisement des ressources et les dégradations environnementales qu’ils impliquent.
Or, l’univers génère en permanence des réactions qui constitueraient autant de solutions immédiates aux grands défis de l’humanité. Ces phénomènes sont liés à des rayonnements électromagnétiques particuliers, une lumière à haute énergie produite par la physique complexe des astres. C’est cette lumière cosmique dont les propriétés bien connues permettent de reformer les molécules à l’infini par l’effet de la photochimie, qu’ALEPH exploite en la reproduisant pour éliminer des molécules que nous considérons comme polluantes et les recycler en molécules qui nous sont utiles. Par exemple débarrasser une atmosphère de son CO2 et fabriquer en échange de gaz à effet de serre plus eau des acides aminés utilisables comme engrais.
Des applications multiples
Face aux procédés connus de traitement de l’air et de dépollution qui consomment des quantités d’énergie dont la production engendre à son tour pollution et effet de serre, Aleph constitue donc une complète disruption. Ces appareils sans pièces en mouvement et sans consommables permettent notamment la destruction de toutes les formes de germes aéroportés : bactéries, virus, moisissures, spores y compris l’Anthrax. Il s’agit d’une attrition sans aucune possibilité de recombinaison. Ils permettent aussi l’élimination des gaz et odeurs comme l’ammoniac, l’hydrogène sulfuré, 2 des gaz les plus encombrants pour l’élevage et d’innombrables industries, et beaucoup d’autres, sans oublier la destruction des poussières fines et des nanoparticules
Les Aleph sont désormais industrialisés et entrent doucement en application dans de multiples secteurs : élevage industriel, traitement des odeurs des stations d’eaux usées, des usines de déchets, établissements de santé,…